Entrevue avec Gauthier du webzine culturel >>> La Salopette


Entrevue avec Gauthier du webzine culturel La Salopette

 

« Entrevue avec Gauthier, l’une des bretelles de La Salopette »

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Hello Wooly : Hello LA SALOPETTE ! Comment est née l’idée de créer un webzine culturel ? Peux-tu nous expliquer le concept ?

Gauthier
: Hello Wooly ! Tout d’abord merci de revêtir la Salopette le temps d‘une interview. C’est toujours sympa de parler de notre projet.

La Salopette est née en septembre 2014, à partir d’un simple constat : la com’, ça coûte cher ! Nous sommes 4 amis, et avons chacun dans nos réseaux respectifs des personnes qui créent leurs entreprises. Au fur et à mesure du développement de ces projets et de nos échanges, nous nous sommes rendus compte de la difficulté pour eux de débloquer un budget pour de la communication, un axe majeur de développement de nos jours. Une fois que la plupart des coûts ont servi à la mise en œuvre de l’entreprise et la création des produits, peu de startups ou de jeunes créateurs peuvent s’offrir de la publicité. Eh oui, ce n’est plus si simple de se faire connaître de nos jours !

La Salopette a donc vu le jour avec pour objectif d’apporter une visibilité gratuite à ces jeunes créateurs. Notre recette ? Envahir la toile avec un ton décalé. Chaque jour, un nouveau projet est présenté, sous forme d’article. De l’art aux startups, en passant par le design et la mode sans oublier la musique et les lieux atypiques.

 

H.W : D’ailleurs pourquoi l’appeler « La Salopette » ? Cette tenue a marqué votre enfance ?

Gauthier : Pour être tout à fait franc avec toi, ça vient du surnom de l’un des associés, Sylvain La Lopette, le rapprochement s’est vite fait… Nous cherchions un nom tendance qui sortait de l’ordinaire pour un blog. Et nous ne voulions surtout pas avoir une approche trop classique, le fun a pris le dessus sur ce coup-là. Pour l’autre petite histoire, nous avions tous les 4 des Salopettes quand nous étions jeunes… Et c’est tellement plaisant de les revoir envahir nos placards et les planches tendances de beaucoup de marques/créateurs, c’est un joli retour aux sources.

 

H.W : La Team Salopette, c’est une trentaine de personnes, comment fonctionnez-vous ? Qui fait quoi ? Comment devient-on membre de « La  Salopette » ?

Gauthier :  La Salopette a la chance aujourd’hui de rassembler des ambassadeurs ayant une passion commune pour la jeune création. Depuis le lancement en septembre 2014, nous avons fait deux campagnes de recrutement. Nous avons reçu beaucoup de jolis mots et avons sélectionné les candidatures les plus insolites, créatives et surtout atypiques pour rester en cohérence avec notre ligne éditoriale. Nous sommes fiers aujourd’hui de compter parmi nous 30 chroniqueurs ayant chacun leurs compétences, leur plume rédactionnelle et leur joie de vivre.

Notre fonctionnement est simple : l’ambassadeur choisit sa rubrique de prédilection. Pour chacune d’elle, il y a un responsable qui s’occupe du planning et des sujets sur lesquels nous souhaitons communiquer. De là, le chroniqueur fait son marché et c’est parti pour une séance de plaisir rédactionnel !

 

H.W : Sur le site, les lecteurs peuvent télécharger le Mag, est-ce que dans un futur proche vous envisagez de le sortir en version papier ?

Gauthier : Exactement, depuis maintenant le mois de mars nous avons mis en place un magazine digital dans lequel nos lecteurs peuvent retrouver l’interview du mois : un ancien jeune créateur qui est maintenant nationalement, voir internationalement, connu comme par exemple Michel&Augustin la fameuse marque de biscuits. De plus dans ce « Mag » on peut retrouver le best-of des articles du mois précédent ainsi qu’une interview du mannequin qui fait la couverture et bien d’autres exclusivités à venir… Mais je ne vous en dis pas plus !

Notre idéal serait d’imprimer et diffuser ce magazine au plus grand nombre… Nous venons d’imprimer pour la première fois le Mag en 50 exemplaires, nous sommes en pleine réflexion pour savoir ce qu’il serait bon d’envisager ou non pour la suite.

 

H.W : En très peu de temps vous avez réussi à créer une large communauté sur les réseaux sociaux, comment expliquez-vous cet engouement ? L’originalité du concept ?

Gauthier : Depuis le lancement il y a quelques mois, nous avons su fédérer une communauté de plus de 4 000 personnes sur Facebook, plus de 2000 sur Twitter et un site qui comptabilise plus de 10 000 vues uniques par mois. Cela peut s’expliquer par l’exclusivité des jeunes créateurs ou des marques à découvrir avant tout le monde. Notre ton plaît également à cette communauté et nous aimons découvrir en même temps qu’elle les nouveautés et anticiper les tendances de demain.

 

H.W : Comptez-vous recruter des chroniqueurs en dehors de l’Hexagone ?

Gauthier : Pour ce coup-ci, La Salopette a un temps d’avance. Nous avons déjà 3 relais à l’étranger dont un à Mexico, un autre à Riga, et enfin un dernier à New-York. A savoir que La Salopette est exportable et que nous sommes en perpétuelle recherche de nouvelles pépites pour participer à l’aventure. A vos plumes…

 

H.W : Si vous deviez choisir un adjectif pour définir « la Salopette » quel serait-il ?

Gauthier : La Salopette ne se définit pas en un adjectif mais en deux bretelles !

H.W : Ce que vous aimez / ce que vous détestez ?

Gauthier : La Salopette aime se faire « mater » et elle déteste la monotonie.

H.W : Votre devise ?

Gauthier : Tout ce qui est ici aujourd’hui, peut être partout demain.

 

H.W : Vos futurs projets ?

Gauthier : Nous souhaitons tout d’abord garder quelques pistes au frais durant ces fortes chaleurs 🙂 Nous devons encore creuser et mettre le doigt sur les prochains leviers de développement, mais sur notre route, nous recherchons de nouvelles rencontres, collaborations et partenariats. La suite, vous la découvrirez au fur et à mesure sur le site de La Salopette.

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Découvrez  Salopette Magazine – Juin 2015 #4