Julie, tortionnaire de mots, journaliste de profession et photographe à ses heures perdues. Pigiste, mais aussi rédac chef et fondatrice du webzine artistique www.artandfacts.fr. Site dédié à l’art sous toutes ses formes, son contenu original est déniché quotidiennement à travers des interviewes, portraits et vulgarisation d’univers artistiques dont le seul leitmotiv est : susciter l’émotion devant une œuvre. Webzine / Facebook

On veut en savoir plus…

« Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle »

Passionnante et passionnée, c’est derrière le pseudo de Moko Mad’moiselle que cette trentenaire confine ses multiples amours. Dans sa boîte de Pandorre, la photographie qu’elle distille tantôt dans l’Urbex et la macrophotographie. Elle dévoile pour Hello Wooly quelques anecdotes.

Pourquoi avoir choisi Moko Mad’moiselle ? L’envie de faire découvrir ses talents : douée avec un stylo pour les mots, un crayon pour le dessin et avec un appareil pour figer des instants, Moko est aussi une amie sincère que j’avais envie de vous faire découvrir dans un contexte moins professionnel qu’Art and Facts. L’idée d’une femme qui en a dans la caboche et qui n’a pas froid aux yeux était également un choix qui me tenait à cœur pour ma collaboration avec Hello Wooly. Je lui ai donné une totale liberté de ton. C’est à la mode il paraît en ce moment, en ce qui me concerne, en tant que journaliste ça a toujours été un leitmotiv. Ouvrez bien vos mirettes et bonne lecture !

•••••••••••••••••••••••••••••

Julie Baquet : qui es-tu Moko Mad’moiselle ?

Moko Mad’moiselle : Moko Mad’moiselle c’est une entité aux personnalités multiples (d’ailleurs je commence en parlant de moi à la troisième personne… Alain Delon sors de mon corps !). Je me considère comme une folle ingénue biberonnée à la bande passante, aux pixels, à Quentin Tarantino, Stephen King et aux mangas.
J’ai joué dans un quatuor de harpistes auprès de la concertiste et professeur internationalement reconnue Elizabeth Fontan-Binoche. Je suis passionnée de littérature et m’essaye à l’écriture de façon (presque) assidue depuis l’âge de 15 ans, âge auquel j’ai également commencé à jouer les fan-artiste de mangas compulsive, avec mon crayon (H.B de préf) et mes feuilles Canson.
J’adore la pop-culture, la geek-culture, la nature, les musiques, l’actualité, le sexe (pardon), le cinéma contemporain, mon PC… La photo n’est qu’une des pétales de la fleur noir fluo que je considère être, mais pas la moindre. Je me vois un peu comme une super-héroïne en tenue de sage salarywoman, qui troque manteau noir et talons hauts sans se faire prier pour partir faire vibrer le miroir de mon APN. Ah oui, et je me suis convertie au Dudéisme à l’âge de 30 ans…

 

J.B : Peux-tu nous raconter ta première rencontre avec un appareil photo ?

M.M : Il y a une insinuation inconsciente de la photographie dès mon enfance car déjà mon père me prenait beaucoup en photo. J’ai encore cet appareil avec moi aujourd’hui. Il s’agit d’un Olympus OM-1 doté d’une focale fixe 50mm qu’il couplait à un flash Kodak PE-2006. Le premier appareil photo que j’ai eu entre les mains était le Kodak Graffiti, un Instamatic 110 fabriqué au Mexique dans les années 80. On était loin de l’époque numérique et je peux te dire que mes récréations photographiques ont du coûter cher à mes parents… Je n’avais pas beaucoup de sujets à capter, mais je m’essayais, j’établissais un lien avec ce monde artistique sans vraiment le savoir. C’est ce que j’appellerai le «first impact».
Le « second impact » a eu lieu y a 11 ans, quand j’ai eu un numérique Casio Exilim. Je n’avais pas d’activité professionnelle à cette époque, suite à une aggravation soudaine d’une maladie oculaire dont je souffre depuis longtemps. Je ne savais pas trop comment occuper ces longues journées mornes. Alors j’ai commencé à photographier : moi, mes chats, des objets de la maison. Je tentais des compos, des éclairages, des cadrages… Ce fut un élan spontané. J’ai commencé aussi à cette époque à découvrir les possibilités offertes par le post-traitement avec un logiciel sur lequel je travaille encore aujourd’hui dans une de ses dernières versions : Corel Photo-Paint.

 

J.B : Une passion que tu embrasses depuis combien de temps ?

M.M : Je n’ai pris conscience de ma «passion» pour la photo au sens propre du terme que bien après ces essais balbutiants, lorsque j’ai eu mon premier APN entre les mains en 2010 : un Canon 1100D équipé d’un Sigma 18-200mm. Je suis entrée dans une phase photographique épanouissante, riche, avec un horizon constamment ouvert et des perspectives infinies. J’ai compris rapidement que ça serait plus qu’un loisir de vacances et du dimanche. Comme à l’époque de mon Casio Exilim, je photographiais tout les premiers temps. Je voyais de la photogénie en chaque choses : plats, objets du quotidien, personnes, animaux, nature, blablabla… (rires). J’étais comme une enfant avec un nouveau jouet reçu à Noël. D’ailleurs je l’avais reçu à Noël !

« L’adrénaline et la notion d’interdit sont présents bien sûr, car tu peux toujours être pris en flagrant délit de violation de propriété privée et c’est puni par la loi ».

J.B : Tu pratiques notamment l’Urbex, qu’est-ce qui te plait dans l’exploration urbaine de lieux abandonnés ?

M.M : Pour ceux qui ont vu le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, il y a une scène magique où Amélie découvre derrière les plinthes de sa salle-de-bain, une boîte au trésor. Elle l’ouvre et comme le dis si bien la voix off c’est un peu le remake de Carter devant le tombeau de Toutankhamon (toutes proportions comparatives gardées). L’Urbex (contraction d’Urban Exploration), c’est à la fois de la photographie et de l’archéologie. Tu entres dans un lieu oublié, tu découvres des secrets, des vestiges du passé, des lieux où tu ne peux qu’imaginer ce qui s’est vécu.
Ce que je préfère découvrir personnellement se sont des photos, objets personnels, vieux journaux, courriers, etc… mais également de beaux éléments d’architecture (moulures, fresques) quand il y en a.
L’adrénaline et la notion d’interdit sont présents bien sûr, car tu peux toujours être pris en flagrant délit de violation de propriété privée et c’est puni par la loi : l’article 226-4 du code pénal dispose que «
l’introduction ou le maintien dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende». Mais tu sais pourquoi tu es là : découvrir, t’émerveiller, photographier.
Mais il y a aussi une dimension psychologique dans cette démarche, en tout cas à mon sens. Se fasciner pour le passé, l’oublié, le délabré, c’est un peu une façon de manifester une certaine mélancolie mais aussi d’aimer se promener sur des ruines, de s’imprégner de ce qui a été et ne sera plus.

 

J.B : Quelques mots sur la technique que tu arbores ?

M.M : En premier le lieu le matériel : j’ai un 70D Canon actuellement mais il n’a pas encore été éprouvé en milieu Urbex. La plupart de mes clichés ont été pris avec mes anciens 1100D et 600D Canon. Deux types d’objectifs me semblent essentiels : un ultra polyvalent comme le 18-200 Sigma (pour les objets, les plans resserrés, etc) et un ultra grand-angle comme le 10-20 Sigma (pour la prise complète des bâtiments, les grands plans de salles). Un trépied est également recommandé car beaucoup de lieux sont très sombres et les pauses longues très souvent de mise. Pour la tenue, je porte presque la même chose qu’en randonnée, surtout au niveau pantalon et chaussures. J’ai toujours une lampe frontale aussi, petit élément très utile.
La première règle de l’Urbex Club est : tu ne laisseras aucune trace de ton passage et tu ne dégraderas pas les lieux. Tu n’es jamais sûr de pouvoir entrer dans un spot repéré, c’est le jeu. Tu dois tout faire pour passer sans endommager et sans te faire remarquer. Hors de question de casser un carreau, forcer une porte avec un pied de biche ou briser des cadenas à coup de pince monseigneur. Il faut savoir se frayer un passage à la façon d’un chat furtif avec la discrétion d’un guerrier sioux. Je rentre si je peux, je photographie en ne m’autorisant que le déplacement d’un ou deux objets pour améliorer une compo si c’est vraiment inévitable et basta !
Ce qui capte mon œil en Urbex se sont les grandes lignes d’architecture dans les constructions, les beaux éléments de porte, d’ornements. Les appareillages industriels, les outils et comme évoqué plus haut les objets du quotidien insolites, oubliés, les photos de familles, correspondances…

 

J.B : Des frayeurs, frasques, souvenirs à nous raconter ?

M.M : Frayeur d’abord : Lors d’une session Urbex dans un sanatorium abandonné, j’ai vécu une scène qu’on croirait sortie d’un mauvais film de série Z. J’arrivais au bout d’un long couloir bien sombre, humide et glauque, avec des pièces aux portes entre-ouvertes de chaque côtés et parsemé de quelques jouets d’enfants abandonnés négligemment. A travers la porte coupe-feu vitrée qui marquait la fin de ce couloir, je vois une poupée pendue depuis la rambarde des escaliers, dans le seul rayon de lumière qui baignait cet espace. Au même moment j’entends une porte grincer et des pas. Puis des voix qui chuchotent… A ce moment là, je me suis dis que l’endroit devait être squatté par des gens pas nets, peut-être même adeptes de rites sataniques ou un truc encore plus bizarre. Et du coup j’étais persuadée qu’ils m’avaient démasquée et que j’allais passer un mauvais moment. En fait… il s’agissait de trois mômes désœuvrés qui se baladaient là et qui eux aussi avaient été effrayés en m’entendant dans les lieux. Je me suis trouvée ridicule après coup.

Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle

©Moko Mad’moiselle

Frasque ensuite : 2ème règle de l’Urbex Club : retourner sur un lieu déjà Urbexé c’est pas toujours une bonne idée.
Au détour d’une sortie dominicale, j’ai eu la chance un jour de repérer une villa abandonnée dans un quartier plutôt huppé. Je ne me suis décidée à y aller qu’un an plus tard, en compagnie de deux amis photographes avec lesquels je n’avais jamais fait d’Urbex. On y va, on fait de belles découvertes (mobilier, architecture excentrique, photos, objets, etc), une belle session, puis chacun rentre chez soi. Mais nous étions tous restés sur notre faim pour des raisons diverses (personnellement mon grand-angle était en réparation lors de la première visite). On décide d’y retourner quelques jours plus tard. Excès de confiance ou amateurisme dévoyé ? On s’est fait repérer par la voisine de la villa attenante qui ont immédiatement appelé la police municipale. On s’est retrouvé à sortir en courant de la maison sous les hurlements hystériques de cette femme. Au final nous n’avons pas subi 1 mais 2 contrôles : police et gendarmerie. Un autre réflexe que j’ai est d’avoir toujours sur moi mes papiers dans l’éventualité où je croiserais la maréchaussée… Des explications posées, aucun matériel suspect sur nous, nos papiers en règle et les clichés pris sur place vérifiables et on s’en est sorti. Mon nom est quand même noté sur le registre de la police de ce quartier pour ce jour et l’immatriculation de ma voiture également. Les gendarmes m’ont demandé gentiment de ne jamais y retourner.

Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle

©Moko Mad’moiselle

Je repense aussi à cette maison où j’avais déniché une édition du Nice-Matin du mercredi 16 janvier 1991, en parfait état, avec ce titre énorme en manchette : GOLFE : L’ECHEANCE , au-dessus d’une photo de G.I américains tenant fièrement le drapeau des Etats-Unis. J’avais vraiment envie de l’emporter. Dans une autre villa, il y avait une collection de film Super8 dans une vieille malle qui incitait à la découverte… mais il n’y avait pas de projo sur place et encore une fois, le but n’est pas de mettre le bazar ou de prendre des objets. L’Urbex c’est censé être une découverte qui n’appartient à personne. Il faut laisser la chance à ceux qui passeront derrière toi de voir ce que toi tu as vu.

Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle

©Moko Mad’moiselle

« J’ai cette nécessité de voir plus grand ce qui est tout petit. La macrophotographie offre cette particularité de donner une dimension spectaculaire à toute chose ».

J.B : Tu apprécies également la macrophotographie, qu’est-ce qui t’intéresse dans cette pratique ?

M.M : Décortiquer, j’aime ça. Comprendre, connaître, voir et scruter, c’est ce qui m’anime dans chaque chose que je découvre. Enfant, mes parents m’avaient offert un kit avec un microscope et j’adorais passer sous ses lentilles tout ce que je pouvais y observer. Lorsque j’ai eu mon premier APN, j’ai très vite senti en moi l’envie de voir plus loin, de découvrir la texture de chaque chose. C’est sans doute aussi lié à la maladie qui affecte mes yeux et qui leur fait perdre en acuité chaque année. J’ai cette nécessité de voir plus grand ce qui est tout petit. La macrophotographie offre cette particularité de donner une dimension spectaculaire à toute chose. L’infiniment petit est merveilleux. Il peut être réinterprété, brouiller les pistes, étonner.
Si je me suis dotée au départ d’un 60mm Macro Canon, je n’ai pas mis beaucoup de temps à découvrir et à acquérir ce qui est pour moi l’objectif unique en la matière : le MP-E 65mm Canon. Cet objectif tout manuel, brut de décoffrage et sensible comme une aile de papillon, force le respect et te fais reconsidérer ce que tu fais en photo. Si je ne me trompe pas, il n’a aucun équivalent actuel. Quand je l’utilise j’appelle ça faire du «yoga photographique». Tout se fait en délicatesse, en respiration lente, en pose au millimètre près. Tu te fonds avec la nature. Tu mesures chaque geste, tu te repositionnes autant de fois qu’il le faut pour capter LA photo magique. Parfois je mets 20 minutes rien que pour me positionner sur un sujet. Je rentre rarement avec plus de 10 photos d’une sortie Macro et je n’en garde généralement qu’une ou deux au final.

Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle

©Moko Mad’moiselle

 

J.B : Si tu pouvais définir ta vision de la photographie et ce qui te fait vibrer ?

M.M : A mes yeux, la photographie est bien plus qu’une image. Lorsque quelqu’un prend le temps de s’attarder sur mes photos, il entre dans mon intimité, mon âme, mon cœur et ma vision du monde et de ce qui m’entoure.
Je fais des instantanés au sens spirituel du terme, c’est-à-dire moins pour la photo souvenir que pour figurer un moment, une émotion. Photographier c’est pour moi explorer ma propre expressivité, mais aussi celle des autres, de la nature, des choses qui m’entourent, etc.
Aujourd’hui je persévère dans ce domaine avec l’envie de symboliser des idées, offrir ma perception de chaque chose, mettre des mots et des sentiments sur tout élément qui capte mon attention. Je pars du principe que la photographie est un art en constante évolution. Je n’ai donc aucune étiquette à proprement parler et m’essaye à tout ce qui rend mon œil curieux et intéressé.
De même, il n’y a pas un seul photographe ni un seul style de photo qui m’émerveille où me passionne. Helmut Newton, Annie Leibovitz, Steve Schapiro, Dominique Isserman, Nick Brandt, Mario Testino, Yann-Arthus Bertrand, Steve McCurry, David Drebin, Bruno Dayan, Farrokh Chothia, etc… nombreux sont ceux qui me font rêver par leur travail. Il y a les anonymes aussi. J’ai un exercice quotidien qui consiste à parcourir le site 500px , m’y imprégner d’images, de compos, de styles, de techniques et surtout me laisser subjuguer…

Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle

©Moko Mad’moiselle

Les photographies sensibles de Moko Mad’moiselle

©Moko Mad’moiselle

 

J.B : Des aspirations et projets à venir ?

M.M : Je travaille actuellement à la finalisation d’un projet intitulé Macr’Eau qui consiste en une série de photos de gouttes d’eau posées sur des végétaux et réalisée au MP-E 65mm dont je t’ai parlé plus haut. J’aimerai tenter de l’exposer et je déposerai donc des dossiers dès que j’aurai suffisamment de clichés. Avec l’hiver ma productivité est un peu au ralenti…
En parallèle, je reste en veille d’éventuels spots Urbex à découvrir mais la pèche est maigre dans les alentours. Je sais que des opportunités viendront, l’Urbex étant souvent le fruit de découvertes inopinées et d’évènements précipitant ou mettant à jour des lieux abandonnés. J’ai un vieux rêve niçois, celui de prendre des photos dans l’ancienne demeure de la harpiste Gisèle Tissier, la Villa Beau Site. Le plus incroyable c’est que lorsque j’étais élève d’Elizabeth Fontan-Binoche, je suis entrée dans le salon de musique et que j’en ai encore un vague souvenir… L’été dernier j’ai écrit à Philippe Mialon, l’architecte qui étudie les projets de rénovation de la villa, pour lui demander la permission de l’accompagner sur une de ses visites de chantier (de l’Urbex légal en quelque sorte), proposant de lui signer une décharge, de mettre à sa disposition gratuitement chaque cliché et lui assurant de respecter ses consignes. Je n’ai jamais eu de réponse de sa part.
En vague de fond, j’alimente aussi depuis quelques années une série intitulée « Si Jean Giletta pouvait voir ça ». L’idée : photographier les nouveaux éléments de construction qui font Nice, à l’instar des photos des perles d’architectures d’autrefois que celui qu’on nommait le photographe de la French Riviera avait réalisées. J’ai également une réflexion en cours un prochain projet macro, mais ce n’est encore qu’un fœtus d’idée !

 

J.B : Merci Moko Mad’moiselle !

M.M : Merci à toi pour m’avoir donné l’occasion de m’exprimer sur la photographie.

Pour ceux qui auront le plaisir (ou pas) de venir découvrir mon travail, je ne vous donnerez qu’une suggestion : laissez-vous guider par votre propre sentimentalité photographique pour faire votre chemin parmi mes clichés. Pour finir, j’aimerai partager deux citations de deux grands photographes : « Je souhaiterais que toute la magnificence de la nature, l’émotion de la terre, l’énergie vivante d’un lieu puis être photographiée», Annie Leibovitz. «Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur, c’est une façon de vivre», Henri Cartier-Bresson.

Je ne suis pas le lapin blanc, mais on peut me suivre picturalement ici :
Photos HQ :
http://500px.com/MokoMadmoiselle
FB : www.facebook.com/mokomadmoisellecreativestudio

 Et on peut lire certains de mes élans épistolaires bipolaires ici :
http://pimentwouj.over-blog.com

Julie Baquet.

Ils sont 3 commentaires

  1. Jess

    Tes clichés sont vraiment magnifiques ! J’adore le concept partir à l’aventure à la recherche de lieux abandonnés. Est ce que par hasard tu fais des impressions de tes photos ? J’en vois bien 1-2 dans mon appart 🙂

  2. Moko Mad'moiselle

    Hello Jess,

    Tout d’abord un grand merci pour ton message. Certaines de mes photos sont en vente via 500px mais pas toutes. Tu peux me laisser un MP via ma page Facebook je crois si jamais il y a des photos qui te plaisent mais ne sont pas sur 500px.
    Merci encore


Publier un nouveau commentaire

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.