Marion Roudil

 

Marion Roudil, 32 ans, rédactrice, photographe et co-fondatrice de Rock Your Days. J’adore voyager car cela permet de découvrir de nouvelles cultures, rencontrer de nouvelles personnes, s’apercevoir que notre vision du monde est totalement différente selon le coin du globe ou assez similaire, apprendre de la diversité, découvrir certaines facettes de soi qu’on ne soupçonnait même pas, découvrir des lieux magnifiques ou qui procurent une émotion. Puis vivre, aimer, rêver et la photographie car comme l’a dit très justement Karl Lagerfeld « la photographie capture un moment qui n’aura plus jamais lieu, impossible à reproduire ».
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On veut en savoir plus…

« Édimbourg, de la ville à la nature … »

 

Début novembre, j’hésitais entre valise et sac à dos et trois destinations : la Suède, l’Islande et l’Écosse. Que des pays tropicaux en somme ! J’avais envie de voir de beaux paysages étendus, aux couleurs contrastées, avec le froid qui pique le visage et les sourires qui réchauffent le cœur. Il faut quand même reconnaître que la chaleur et la gentillesse des personnes des Pays nordiques sont inversement proportionnelles aux températures extérieures. J’ai commencé à regarder les randos possibles, comment se rendre dans des lieux reculés de toute urbanité et là mon budget a crié halte !!! Bon ok soyons raisonnable l’Islande et la Suède seront pour plus tard pour un long roadtrip en sac à dos quand le temps sera plus doux. A ce moment là, une belle offre surgit sur mon écran pour … Édimbourg ! En 2 clics, vol et hébergement réservés et je me trouve propulsée avec ma valise dans un autre temps (dans tous les sens du terme).

Mi-novembre ma valise et moi avons ainsi embarqué pour Edimbourg, capitale de l’Écosse. Mon esprit tout entier rêvait de voyages, de roadtrips, de liberté et quand l’envie de voyager devient trop forte, j’ai des fourmis dans les jambes et dans les mains alors le seul moyen de les dégourdir c’est d’ouvrir mon laptop et de booker une destination. En vous disant ça j’ai un peu l’impression d’être une junkie du voyage ! Hahahahaha mais une passion est une passion et depuis presque 5 ans je décide de la chérir comme il se doit puis maintenant je la partage aussi sur mon blog (Love, Eat & Travel) et avec vous chers Woolers. On commence à bien se connaître alors je vais m’octroyer le grand luxe de … te tutoyer 😉

 

Bienvenue en Écosse !

Quand on pense à l’Écosse, on pense au froid polaire, à la pluie récurrente, au Loch Ness, aux châteaux, aux paysages envoutants et au sacro-saint James Bond. Enfin ça c’est parce que l’actualité cinématographique nous a envahi de la James Bond Mania, sinon je ne suis pas certaine que ce soit l’une des premières choses qui nous viennent à l’esprit ! Côté cinéma, il y a eu aussi Braveheart, Transpotting, Harry Potter, et bien d’autres films puisque les paysages écossais offrent une vraie toile de fond de part la grandeur de la nature. Dans une même ville ou en parcourant quelques kilomètres seulement, on se situe aussi bien dans des collines vallonnées que dans des montagnes escarpées, des villages pittoresques, des châteaux ou bien sur d’immenses plages.

En cela Édimbourg constitue l’exact reflet de l’Écosse. C’est une ville fascinante, que vous allez apprécier en un coup d’œil. Même celles et ceux qui n’aiment pas le froid n’y resteront pas insensibles, j’en suis certaine. Partons à la découverte de la ville, des collines et du bord de mer. Dit comme cela, on se croirait presque sur la Côte mais avec des températures … glaciales.

Pour arriver à Édimbourg au départ de Nice, il faut s’armer de patience. La beauté ça se mérite que veux-tu ! Tu as un peu l’impression de partir pour les États-Unis vu qu’il n’y a pas de vols directs. 6h d’avion pour parcourir seulement 2 000 kilomètres et selon la compagnie tu fais un petit tour d’Europe vu du ciel. Au départ escale à Londres et au retour Frankfurt, à part traverser l’aéroport tu ne vois pas vraiment le paysage mais ça a le mérite de te mettre directement dans l’ambiance « holidays ».

Une fois sortie de l’aéroport d’Édimbourg, tout est simple. Le tramway avec « the web is on us » t’attend juste devant et si tu préfères le bus, qu’à cela ne tienne il te conduira au centre dans les mêmes conditions. L’avantage non négligeable du wifi dans les moyens de transport (il est gratuit, je sens que vous les aimez déjà les écossais) est la possibilité de checker l’arrêt de tram ou bus pour rejoindre ton lieu de vie si tu as oublié de le noter avant ton départ. Donc no worries tu peux le faire confortablement installé en regardant défiler la ville sous tes yeux. C’est important tout de même de ne pas garder ses yeux fixés sur son smartphone. Le voyage est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux endroits et de discuter avec d’autres personnes, alors si tu ne regardes que ton smartphone, autant voyager sur ton petit écran ça te coûtera moins cher 😉 Dernier conseil avant la visite d’Edi (petit surnom donné à Édimbourg) de touriste qui s’est faite « avoir » : mieux vaut acheter un ticket simple (3£) et non le « day pass » transport sauf si tu n’aimes pas du tout marcher ce qui est dommage car cela reste le meilleur moyen de découvrir une ville. Dans le cas où tes chaussures auraient une durée de longévité extrêmement longue, vu le peu d’utilisation que tu en fais, munis-toi du day pass pour la modique somme de 9£ (tu vas les user tes chaussures hein ?).

 

Bienvenue à Édimbourg, côté ville, nature et mer !

Édimbourg, Côté ville

Pour ma part, je suis descendue du tram à la station St. Andrew Square pour rejoindre l’auberge de jeunesse « The Baxter Hostel ». Je vous la recommande fortement pour son emplacement en plein centre-ville, sa propreté et la gentillesse du personnel. Si vous êtes entre amis, vous pouvez réserver la grande chambre avec salle de bain attenante 😉 The Baxter ressemble à un B&B, tout est esthétique et cosy. Le matin le petit-dèj est servi avec œufs brouillés, toasts, confitures, céréales et boissons chaudes. Idéal pour affronter le froid dehors ! Pour les musiciens, une guitare est à dispo dans la cuisine pour partager votre talent et garantir une ambiance sympa.

 Édimbourg, de la ville à la natureÉdimbourg, de la ville à la natureÉdimbourg, de la ville à la natureÉdimbourg, de la ville à la nature

Édimbourg, de la ville à la nature

The Baxter Hostel // photos by ©Marion Roudil

Ça fait rêver n’est-ce-pas ?

Maintenant que tu as pris les forces nécessaires pour braver le froid (le froid en Écosse n’est pas un mythe), partons à la découverte de la ville. Le centre-ville est séparé en 2 par Princes Street.

Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

D’un côté se trouve la vieille ville historique et très touristique (néanmoins fort charmante) et de l’autre la ville nouvelle avec ses nombreuses boutiques et restaurants (à vous Primark, H&M, Mark & Spencer , McDo etc. On ne voyage pas pour découvrir la même chose que chez soi mais on finit tous par le faire alors inutile de se le cacher !). L’auberge se trouve quasiment à la jonction entre les 2, emplacement parfait pour décider au dernier moment entre une visite de la vieille ville ou de la ville nouvelle. Les pubs de la vieille ville sont à moins de 10 minutes à pied donc tu peux en profiter jusqu’au bout de la « night » si le cœur t’en dit.

Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

Pour les visites, Édimbourg regorge de musées, pas toujours donnés mais pas guindés c’est déjà ça ! Je remercie l’Office de Tourisme D’Écosse, Visit Scotland, de m’avoir envoyé un pass presse, véritable sésame pour visiter les musées gratuitement. J’ai donc pu visiter plus de musées que ce que je n’aurai pu le faire sans celui-ci (moyenne : 16,5£ par entrée, le calcul est vite fait).

Quelques exemples de musées gratuits : près du Royal Mile l’intimiste « The Writer’s Museum » autrement dit le musée des écrivains (sur 3 grands écrivains écossais : Robert Burns, Sir Walter Scott et Robert Louis Stevenson) sur 3 niveaux auxquels on accède par des escaliers exigus puis le célèbre « National Museum of Scotland » (Musée d’Écosse).

National Museum of Scotland // photo by ©Marion Roudil

The Writer’s Museum // photo by ©Marion Roudil

Pour les musées payants : il y a en pléthore, j’ai visité Holyrood Palace, The Queen’s Gallery et Edinburgh Castle.

Édimbourg, de la ville à la nature

The Queen’s Gallery // photo by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

Holyrood Palace // photo by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

Si tu es friand de portraits de la Reine et de tableaux historiques, fonces-y, tu te régaleras. Pour ma part, ce n’est pas ma tasse de thé, j’ai trouvé le musée assez froid. En revanche, l’architecture et les jardins sont magnifiques. L’été il est possible de se restaurer sur la terrasse du café tout en profitant de la vue. Il faut compter environ 25£/pers pour un afternoon tea avec champagne et 17£ sans.

La visite incontournable reste tout de même le château d’Édimbourg. Pour atteindre le fameux « Edinburgh Castle » il suffit de suivre le Royal Mile qui descend jusqu’à Holyrood Palace. Impossible de ne pas la voir car il y a des boutiques touristiques tout le long, des charity shop ainsi que des pubs.

Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

Je te conseille de visiter le château même sous la pluie battante car tu y découvriras une partie de l’histoire d’Édimbourg. S’il fait beau c’est mieux évidemment pour pouvoir profiter pleinement des points de vue extérieurs offerts d’en haut. Des expositions et cérémonies y ont lieu en son enceinte et en été l’esplanade accueille le « Tattoo Festival ». En revanche, ils s’extasient sur la chapelle, on peut entendre un peu partout à son sujet « that’s soooooooo lovely ! », je la trouve quelconque, mais les goûts et les couleurs … Tu pourras aussi visiter l’ancienne prison (les cachots sont la partie que j’ai préféré), le cimetière et le mémorial national d’Écosse. En prime, une vue incroyable surplombe la ville. (Entrée: 16,50£ tout de même).

Édimbourg, de la ville à la nature

Edinburgh Castle // photos by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

Edinburgh Castle // photos by ©Marion Roudil

En redescendant du château d’Edimbourg, emprunte l’une des ruelles qui descend de part et d’autre du Royal Mile pour atteindre la ville nouvelle. Ces jolies petites ruelles s’appellent des Closes et sont parfaites pour éviter le monde déambulant sur le Royal Mile.

Édimbourg, de la ville à la nature

Vue en passant par les « Closes » // photo by ©Marion Roudil

Ensuite, profite de ton séjour pour voir Grassmarket, la vue en contre-plongée sur le château est magnifique et il y a toujours un marché.

 Édimbourg, de la ville à la nature

Grassmarket // photo by ©Marion Roudil

Beaucoup de restos et pubs aux alentours. J’ai adoré le coffee-shop Hula, tu peux déjeuner sainement pour un prix très correct (environ 10£). Si tu poursuis ta promenade jusqu’à Tollcross, je te recommande de prendre ton café ou ton goûter chez Leo & Ted. La décoration est très belle et le café whaouuuuu !

 Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

 Édimbourg, de la ville à la nature

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Le quartier de Stockbridge est également un lieu très agréable donc n’hésite pas à t’y rendre et tu pourras y faire ton marché si le cœur t’en dit.

 Édimbourg, de la ville à la nature

photo by ©Marion Roudil

Ce qui m’a particulièrement marqué dans la ville c’est cette impression d’être hors du temps. Catapultée au Moyen-Âge pour l’architecture avec le côté moderne de notre civilisation.

Édimbourg, Côté nature et côté mer

Edi est construite sur différentes collines ce qui donne des points de vue sur la ville très intéressants quelque soit ta situation géographique. Tu peux observer la ville d’en haut ou d’en bas, selon la perspective ton point de vue change et tu découvres des choses que tu n’avais pas vu auparavant.

Le panorama que j’ai préféré est atteignable au bout d’une heure de marche active en haut de Holyrood Park. À partir de là tu surplombes tout Édimbourg et la vue à 360 degrés s’étend devant toi. D’un côté la mer, de l’autre les collines et ensuite la ville. C’est juste sublime ! En revanche si tu y vas en automne ou en hiver, pense à prendre ton écharpe, un manteau chaud, des gants et si possible de bonnes chaussures car le vent au sommet est non seulement glacial mais en plus il te fait perdre l’équilibre. Mesdames, on oublie tout de suite les stilettos pour Holyrood (gardez-les plutôt pour Hollywood !) sous peine de perdre ses 2 chevilles, voir tout son être une fois au sommet. Alors on fait preuve d’un minimum de bon sens et on chausse ses baskets ou chaussures de rando 😉

 Édimbourg, de la ville à la nature

Holyrood Park // photos by ©Marion Roudil

 Édimbourg, de la ville à la nature

Holyrood Park // photos by ©Marion Roudil

 Édimbourg, de la ville à la nature

photos by ©Marion Roudil

Sur le flanc ouest de la ville, je te conseille d’effectuer la balade allant de Dean Village jusqu’à Stockbridge en longeant la rivière, c’est encore une fois une promenade hors du temps, bucolique et fort romantique. Toutefois, si comme moi, tu ne pars qu’avec ton appareil photo pour compagnon, tu apprécieras également le coin car tu as l’impression d’être en pleine forêt (tout du moins en automne), c’est dépaysant. Pour te réchauffer ou te désaltérer, selon la saison, rends toi au Maxi’s Café.

 Édimbourg, de la ville à la nature

photos by ©Marion Roudil

 Édimbourg, de la ville à la nature

photos by ©Marion Roudil

Finissons cet article sur une pépite découverte le jour de mon départ : Portobello Beach. Sur les recommandations de Sarah, française tombée amoureuse d’Édimbourg et y résidant depuis, go to Portobello. Tu prends le 26 (bus vert dont l’arrêt se situe près de Scott Monument) et en une vingtaine de minutes, changement de décor. Je dois te faire une confession, j’avais bien envie de rester là, du coup j’y ai passé un temps certain jusqu’à … l’heure limite pour me rendre à l’aéroport.

C’était une balade très agréable malgré la pluie battante, mais par chance le soleil est sorti et j’ai pu assister pendant des heures, oui oui des heures à la vue d’un double arc-en-ciel géant. J’ai pu faire une multitude de vœux (vu la société dans laquelle on vit, ce n’est pas du luxe) ! Au bout de 3 heures de marche, de photos, j’avais les mains et les pieds congelés (je ne suis pas écossaise …), je me suis donc rendue dans ce coffee-shop à l’air si sympathique que m’a conseillée une écossaise : The Beach House. Je suis ravie de cette recommandation car l’endroit est beau et chaleureux et le cappuccino excellent. Comme je suis seule, j’ai la chance d’avoir la meilleure place, celle devant la fenêtre avec la plage et les pontons pour décor. De là je peux continuer à admirer la vue sur les arcs-en-ciel et les enfants qui s’éclatent dans le sable totalement gelé, qu’importe ils sont écossais, on dirait qu’ils n’ont jamais froids ! J’ai quand même vu leurs joues rosies petits malins 😉 Vu que je suis une rêveuse, j’ai sorti mon carnet du sac et me suis mise à écrire, puis rêvassé, puis en pleine contemplation du calme et de la sérénité qui se dégageait du bord de mer, j’ai réalisé qu’il était temps d’y aller sinon j’allais manquer mon vol retour !

Portobello Beach // photos by ©Marion Roudil

Portobello Beach // photos by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

Portobello Beach// photos by ©Marion Roudil

Édimbourg, de la ville à la nature

The Beach House // photos by ©Marion Roudil

Le séjour à Édimbourg s’arrête là pour cette fois-ci mais j’y reviendrai c’est certain. Au mois d’août, il y a le Fringe festival et il parait que c’est dément, alors pourquoi pas y retourner à cette période.

Prêts à me suivre dans les Highlands ?

I’ll be back soon …

Marion.

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